Stress et chute de cheveux | Il est temps de prendre soin de vous
Si je vous dis stress, charge mentale, anxiété, chute de cheveux, vous voyez le rapport ? Non, vraiment ? Notre chevelure est incontestablement le baromètre de notre bonne santé. Une maladie ou un choc émotionnel ont bien souvent un impact sur notre peau, nos ongles, mais aussi et surtout nos cheveux que le stress n’épargne pas. La langue française associe souvent cheveux et sentiments d’angoisse ou d’anxiété : « se faire des cheveux blancs », « s’arracher les cheveux » par exemple. Derrière ces expressions imagées, il y a une réalité très concrète que vous auriez tort de négliger. J’en ai fait la cruelle expérience voilà quelques années déjà. Mon corps et mon esprit ont été soumis à une pression si intense que je suis tombée malade et j’ai commencé à perdre mes cheveux. Croyez-moi, je ne souhaite cela à personne, tellement la peur de devenir chauve est traumatisante. Alors, face au stress et chute de cheveux, et si vous preniez (enfin) soin de vous ?
Quand le quotidien vous attrape (et ne vous lâche plus)
Je me souviens très bien d’un témoignage lu dans un magazine, il y a quelques années de cela. La journaliste nous proposait l’histoire de Claudia, une jeune femme très dynamique de 36 ans, qui revenait de loin sur le plan émotionnel. Elle narrait avec des mots justes comment la pression et le stress lui avaient fait perdre ses cheveux, au point de se dégarnir franchement à certains endroits. Je revois encore la photo associée à l’article, celle d’une femme habillée de façon assez casual, tenant dans ses mains une tasse de thé et adressant un clin d’œil complice à la lectrice que j’étais. De belles boucles brunes bien fournies encadraient un visage assez fin.J’ai été troublée par ce récit, car il me renvoyait à ma propre histoire. Lorsque, par exemple, je m’inspectais la tête pendant des heures devant le miroir. Le front, les tempes et derrière les oreilles surtout, en priant pour que cette maudite chute de cheveux ne soit que passagère. Je traverse une mauvaise passe, voilà tout, me répétais-je les larmes aux yeux.Claudia c’est vous, c’est moi.Une personne parfois un peu timide, mais farouchement déterminée à réussir dans la vie. Quelqu’un qui enchaîne les heures et fait le dos rond devant les exigences parfois absurdes d’un boss caractériel. Elle n’a pas hésité à changer de boulot et quand elle est devenue maman elle a voulu tout mener de front. Bien sûr, son conjoint était là, mais elle mettait un point d’honneur à tout gérer, à jongler avec un emploi du temps impossible à tenir. Après tout, se disait-elle, c’est ça la femme moderne, non ? Une working girl, une wonderful mum et une sexy woman ! Hum, attention à ne pas finir desperate housewife…Toutes ses similitudes avec ma propre vie étaient vraiment incroyables. Mais cela n’a fait que renforcer ma conviction que le sujet de l’alopécie féminine devait être traité avec le plus grand sérieux.
Stress et chute de cheveux : quand s’inquiéter
Mon histoire et celle de Claudia sont assez banales finalement, mais tellement semblables. Au départ, nous ne prêtions absolument pas attention à notre perte de cheveux. Claudia se doutait bien que la fatigue et son hygiène de vie y étaient un peu pour quelque chose, mais elle se disait que bientôt ça irait mieux. Sa petite fille allait bien finir par faire ses nuits ! Et puis avec le retour des beaux jours tout irait mieux, elle en était certaine. Donc les cheveux ternes, cassants et plus fins qu’auparavant, elle s’en occuperait plus tard. D’ailleurs, elle ne les aimait plus ses cheveux bouclés. Les lisser prenait trop de temps, un chignon bien serré faisait donc l’affaire les jours de boulot.Comme toujours, il faut un déclic.Mon déclic est survenu un jour où je me trouvais avec des amies. Machinalement je coiffe mes cheveux à l’arrière de la tête, en queue de cheval. Une d’entre elles s’exclame très spontanément « dis donc tu as comme des trous là et là, tu vas devenir chauve ! ». Ce n’était pas dit méchamment, c’était un simple constat, mais pour moi cela a eu l’effet d’une bombe.Claudia a eu cette « révélation » alors qu’elle prenait une douche et qu’à chaque passage de ses mains sur sa tête, elle retirait d’énormes poignées de cheveux. Elle raconte qu’elle s’est sentie interdite devant ce spectacle, complètement perdue. Et qu’elle s’est mise à sangloter comme une enfant.Elle n’allait pas tarder à découvrir que le stress était la cause de son malheur. Cela paraît anodin, mais ça ne l’est pourtant pas. Toutes les émotions, positives ou négatives, ont une conséquence directe sur notre santé et en particulier sur celle de notre cuir chevelu et de nos cheveux.
Comprendre le lien entre stress et alopécie
Claudia faisait ce que les médecins nomment une chute de cheveux réactionnelle. En remontant de quelques mois le fil de sa vie, elle s’est aperçue que son mal être a commencé lorsqu’elle a appris que sa maman souffrait d’un cancer du sein. La nouvelle lui a forcément fait l’effet d’une bombe et elle a progressivement perdu sa formidable joie de vivre. D’un point de vue physiologique, tout son organisme a réagi à cette terrible nouvelle.Dans des cas comme celui-ci, une sorte de mécanisme de survie se met alors en place. Le cerveau libère un nombre important d’hormones dont les androgènes. Ceux-ci, en rétractant les vaisseaux sanguins, rendent les cheveux plus fins et plus fragiles. Les personnes sensibles aux androgènes sont davantage exposées à perdre leurs cheveux en cas de sécrétion massive. De plus, le cheveu ne suit plus correctement son cycle normal, avec les phases de pousse, de pause puis de chute.Claudia cumulait tous les facteurs qui favorisent l’alopécie :
- fatigue et stress au quotidien ;
- une mauvaise hygiène de vie, avec une alimentation déséquilibrée et carencée ;
- un choc traumatique lié à une nouvelle douloureuse.
Le comble dans tout cela ? C’est que plus elle perdait ses cheveux à cause du stress plus elle paniquait et stressait. Un cercle vicieux s’est rapidement installé au point de la faire douter d’elle-même et de sa capacité à surmonter cette épreuve. Pour l’avoir vécu, je vous garantis qu’il est très difficile de reprendre confiance en soi pendant et après une telle épreuve.
Relaxation et zen attitude
Perdre ses cheveux est traumatisant. Ce phénomène physique nous donne le sentiment que notre corps nous échappe et pire, nous trahit. Chaque cheveu qui quitte notre tête est comme une parcelle de notre personnalité qui s’évapore. Face à cela, sombrer dans la dépression est très courant.Claudia a agi en plusieurs temps. Elle a d’abord consulté un psychologue pour l’aider à surmonter la maladie de sa maman. Mais cet événement n’était que la partie émergée de l’iceberg. La thérapie l’a conduite à repenser sa vie et à revoir ses priorités. Au moment de l’article, elle était en pleine transition professionnelle, après une longue période de réflexion.Avec l’aide de son mari, elle a progressivement réussi à lâcher prise, surtout en ce qui concernait sa fille. Elle prenait davantage soin d’elle et « détente » n’était plus un gros mot pour elle ! La découverte de la relaxation et du yoga a même été salvatrice.Et les cheveux dans tout cela ? Claudia l’assurait sans équivoque, elle avait aussi changé bien des choses dans ce domaine ! Finis les coiffures inadaptées et les shampoings industriels, place aux soins naturels ! Sa routine capillaire faisait d’ailleurs partie de ses bonnes résolutions. Grâce à cela, elle a appris à aimer ses cheveux à nouveau. Elle avait retrouvé le plaisir de les coiffer, de les entretenir et de les porter simplement sur ses épaules. Combien de Claudia parmi nous ? Beaucoup plus qu’on ne le pense ! J’espère que cet exemple inspirant vous incitera à prendre soin de vous. Chez la femme, l’alopécie est réversible dans la grande majorité des cas. Mais la guérison implique que nous passions à l’action et que nous placions notre bien être au sommet de la pile de nos priorités. En tout cas, je compte bien vous y aider !
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Du début à la fin de l’article j’avais vraiment l’impression qu’on parlait de moi je vis actuellement la même chose stress total et c’est la deuxième fois que je vis cette horrible chose perdre ses cheveux en juillet j’en suis même venu à me raser la tête tellement j’étais désespérée je me suis dit sa va peut-être mieux repousser mais non et c’est vraiment a cause du stress fatigue je comprends mieux la cause de ma perte de cheveux